Président des Jeunes Populaires (les jeunes militants de l’UMP), Fabien de Sans-Nicolas a, après une première participation à la Marche des Fiertés en juin dernier, engagé son mouvement en faveur de l’union civile. Il s’en explique.
"Nous avons travaillé tout au long de l’année sur les thématiques sociétales dans le cadre de conventions régionales. Nous avons rédigé une synthèse de nos propositions dont le contrat d’union civile fait partie. Je n’avais pas de religion sur le mariage homosexuel. Je sentais par intuition que nous devions en discuter et nous prononcer. C’est ce projet d’union civile qui me semble être le plus équilibré puisqu’il répond aux aspirations d’égalité des homosexuels et permet de ne pas toucher à l’institution religieuse qu’est le mariage. Sur ce sujet, nous nous sommes toujours refusés à entrer dans la surenchère comme le fait le Parti Socialiste. L’ouverture du mariage aux homosexuels, c’est la solution de facilité, celle qui, de surcroît, divise les Français, risque de créer des tensions. Notre objectif est de rassembler dans l’intérêt général. A mon sens, on atteint l’égalité des droits avec ce projet. Je pense notamment que la tenue de cérémonies en mairie est un grand pas." Quid de l’homoparentalité, de l’adoption ? " Notre volonté est le respect de l’égalité, mais notre souci est la protection de l’enfant. Ce n’est pas parce qu’il existe des situations de fait [des enfants nés de parents gay ou lesbiennes] qu’il faut que la loi les reconnaisse. C’est un peu la même chose qu’avec le cannabis, ce n’est pas parce que des gens consomment que la loi doit l’accepter. La solution que nous défendons associe, selon moi, progressisme et respect du couple hétérosexuel."
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