Arrêts sur images
La vidéosurveillance n’est qu’en partie opérationnelle à Clichy. Comment une action préventive, décidée de manière concertative il y a plus d’un an, sur un sujet aussi sensible que la sécurité urbaine peut elle déraper ainsi dans son application ?
Une action municipale au ralenti
Les caméras de vidéosurveillance se mettent en place dans la ville. Lentement, 12 à ce jour au lieu des 22 prévues, et curieusement. Un exemple ; plutôt que d’installer une caméra devant l’Eglise Saint Vincent de Paul, n’aurait-il pas été plus opportun d’en installer une dans le quartier Fournier, théâtre d’affrontements à répétition, et désormais passage quotidien emprunté par les élèves se rendant au nouveau collège.
Un mauvais emplacement ou une caméra absente peut avoir des conséquences dramatiques, Il n’est pas une semaine sans nous rappeler qu’incidents, agressions, rodéos urbains et incivilités de toutes sortes se jouent sur notre commune, perpétrés dans un incognito d’images.
Quel scénario suit donc la mairie pour ne pas être plus véhémente sur le sujet ? Peut être que le cadeau de Noël de la Mairie aux Clichois est un bêtisier de fin d’année : avec un budget de 380 000 euros, cela ferait de jolies étrennes !
Foin de Vidéogag, nous demandons un recadrage urgent des dispositions prises par le Maire en matière de vidéosurveillance, notamment sa mise en place complète et sa gestion concrète sur le territoire de la commune. Un acte indissociable de la création d’une charte de déontologie et de l’entrée en fonction effective du comité d’éthique. Un zapping de plus pour notre Maire souligné par notre question d’actualité au dernier conseil municipal du 24 octobre.
info sur site de Rémi MUZEAU http://www.clichyremimuzeau.org
Rémi MUZEAU
Député Suppléant de Clichy-Levallois
Président du groupe U.M.P.
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