Suite au décès le 19 juin 2005 de Sidi-Hamed, âgé de 11 ans, victime de deux balles « perdues » à la cité des 4.000 de La Courneuve (Seine-Saint-Denis) Nicolas SARKOZY avait exprimé sa volonté de« nettoyer au Karcher » les quartiers difficiles.
La gauche l’a accusé de stigmatiser les habitants des cités et d’utiliser une rhétorique extrémiste. Cependant, il a persisté expliquant que « Le terme nettoyer s’applique parfaitement à ceux qui sont capables de tuer un petit garçon de 11 ans ». Qui peut oser prétendre le contraire ? Les habitants des 4000 n’étaient pas choqués par ses propos, mais ils étaient sceptiques quant à la réelle volonté d’y parvenir. Cependant, tant que les voix qui s’opposent crieront plus fort que les voix qui soutiennent, l’action sera délicate.
Chaque vie humaine n’a pas la même valeur. Lorsque Jean-Claude IRVOAS, qui photographiait un réverbère, fût lynché sous les yeux de sa femme et de sa fille l’opinion publique n’a pratiquement pas réagi. Tandis que lorsque Zyed Benna (17ans) et Bouna Traoré (15 ans) sont morts par électrocution dans l'enceinte d'un poste source électrique alors qu'ils se croyaient poursuivis par la police cela a marqué le début de ce que l’on a appelé « la crise des banlieues » (novembre 2005).
La lutte contre le racisme est une noble cause. Cependant, en France elle a conduit à accentuer les communautarismes et finira par pousser le racisme à son paroxysme. D’une part, à force d’avoir répéter inlassablement aux enfants d’immigrés qu’ils n’étaient pas les bienvenus ils ont fini par construire une haine à l’égard des « faces de craies » et d’autre part, à force de vouloir combattre le racisme sans en combattre les causes on ne parvient qu’à l’amplifier.
Les propos tenus par Azouz Begag, Ministre délégué à la promotion de l’Egalité des chances, m’ont choqué. Tout d’abord, il a déclaré sur Europe1 que dans le cas des immigrés polygames « on peut trouver des arrangements avec la République ». Ensuite, il considère qu’ « Il faut traverser le périphérique, aller chez les indigènes là-bas, les descendants de Vercingétorix… Il faut casser les portes, et si elles ne veulent pas s’ouvrir, il faut y allé aux forceps. Partout où la diversité n’existe pas, ça doit être une invasion de criquets » (Respect Magazine octobre-décembre 2005). Enfin il a condamné les propos de Nicolas SARKOZY pour avoir employé l’expression « racaille », or Azouz Begag avait lui même employé ce terme (Le Monde 8 mai 2002) évoquant « ceux qu'on nomme les racailles, groupe de jeunes dont tout le monde a peur (…) conduisent des scooters sans casque, roulent sur les trottoirs au mépris des piétons, ignorent royalement les feux de signalisation comme ils récusent tout autre code de conduite sociale ».
"merci a nicosarko pour son aide et article"
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