Les élus UMP de Paris et de la petite couronne parisienne ont tenu, hier, à Levallois la deuxième étape de leurs assises Paris-cœur d’agglomération. Ils étaient réunis à l’espace Marcel-Cerdan pour évoquer, après les transports, la crise du logement. Véritable alternative de droite à la conférence métropolitaine du maire socialiste de Paris, et revendiquée comme telle, Paris-cœur d’agglomération a pour ambition de réfléchir aux enjeux des années à venir communs à la capitale et aux départements qui l’entourent. Même si le constat de départ semble le même - la nécessité de dépasser les frontières du périphérique pour associer Paris et ses voisins dans la résolution d’un certain nombre de problèmes - le vrai travail entre élus parisiens et franciliens se ferait à droite selon les élus UMP.
« Il manque 350 000 logements en Ile-de-France, rappelle Roger Karoutchi, sénateur des Hauts-de-Seine et président du groupe UMP au conseil régional. Le gouvernement a fait un effort considérable, mais l’Ile-de-France a du mal à suivre. Ici, le prix des terrains est très élevé. Affirmant que Paris ne fait plus, aujourd’hui, aucun effort pour répondre à la crise, les élus de droite proposent donc de construire autrement.
« Le temps du maire de Paris Roi-Soleil est révolu »
Parmi leurs propositions : relancer la construction de logements neufs à Paris et en Ile-de-France en libérant les emprises de grandes entreprises comme la SNCF, renouer avec d’ambitieuses opérations d’aménagement en éradiquant l’habitat indigne, ou encore favoriser l’accession sociale à la propriété et le logement étudiant.
« Le temps du maire de Paris Roi-Soleil est révolu, assure Françoise de Panafieu, candidate de l’UMP à la mairie de Paris. Le splendide isolement de la capitale ne correspond plus aux interactions qui se sont nouées entre Paris et la petite Couronne. » Prochaine étape des assises de la droite en décembre en Seine-Saint-Denis.
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