Depuis 2001, Clichy se détache du paysage urbain offert par les communes avoisinantes : absence d’une politique d’urbanisme et de rénovation digne de ce nom, faible densité d’équipements publics, dégradation de la qualité de vie offerte aux clichois, qu’ils soient résidants à l’année ou salariés d’entreprises implantées sur la commune.
A défaut d’un vrai sens de la politique civique et d’une volonté écologique au sens moderne du terme - l'écologie devrait être à l'économie ce que la conscience devrait être à la science - c’est une communication urbi et orbi qui semble primer pour le premier édile de notre ville.
Comme un cache-misère, la moindre manifestation municipale courante est l’occasion d’une célébration incongrue. Un dimanche parmi d’autres à Clichy : Inauguration d’un local de 20 m2 dans le hall d’entrée des H.L.M. bd du Gal Leclerc. Le même jour, petits fours pour 40 personnes, pratiquement tous des employés municipaux, pour l’inauguration du terrain omnisports pas encore terminé, sur les 915 m2 du terrain Morel.
Nous trouvons regrettable qu’une communication événementielle aussi disproportionnée soit effectuée avec les deniers publics, à la seule initiative du Maire.
Clichy fait exception à la règle qui veut que dans la plupart des communes, élus et futurs candidats aux élections législatives réduisent, voire suppriment leurs dépenses de communication, pour respecter les comptes de campagne ouverts en juin 2006.
Mieux vaudrait mettre en exergue les véritables atouts de notre ville : sa localisation, sa desserte en transports, le dynamisme de ses entreprises et l’ambition de ses projets.
Car si l’enveloppement est réducteur, le développement est toujours porteur d’avenir.
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